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    Courts Textes :

    Un court Texte                                                                                                                                                               Un court Texte 2

                                                                                                                                                              

  • C'était un samedi,un doux samedi...Ou peut-être bien un mardi,ou même un dimanche.En réalité,j'étais tout simplement incapable de déterminer de quel nom venait se parer cette journée,dans cette dimension coupée de l'espace et du temps.Sur ce chemin dont on ne voyait pas le bout,couvert d'un métal translucide qui semblait laisser mes pieds nus flottaient dans les cieux,je perdais peu à peu mon équilibre.Tous mes repères,en tant qu'être humain,venaient soudain de s'envoler avec la brise et un soupçon de panique s'éprit de mon corps.Cette sensation atroce d'être si petite dans cette immensité,ce grand vide,aussi bien présent sous mes pieds que dans mon être,m'envahit mais ce calme ,mythique et magique,était si doux,que cela apaisait mes souffrances.Que faisais-je ici ? Je ne le savais même pas moi même.D'où venais-je? J'avais tout oublié de moi.


        Comme si elle avait entendu mes plaintes intérieurs,une fille vêtue d'un kimono et ornée de mille et une roses blanches vint à ma rencontre.Moi qui fut toujours solitaire,cette visite ne me déplut point et mes yeux se mirent à pétiller d'espoir,tels les étoiles qui décoraient l'espace où nous nous trouvions.Ces étoiles,ô seigneur,ce fut bien la seule chose qui me rapprochait de l'endroit où j'avais grandi!J'aurais voulu pouvoir les toucher et me réveiller,comme dans un conte de fées,mais lorsque que je posais mes mains sur l'une d'entre elles,elle disparaissait en une étincelle.


        La mystérieuse jeune fille,tournant légèrement son poignet pour me faire signe de la suivre,murmura quelques mots du bout des lèvres,mais aucun sons ne me parvint à l'oreille.N'avait-elle pas hérité de la parole? Si faible que j'étais,je n'osai pas le lui demander et la suivai en silence sur ce long,très long chemin...


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  • La porte claqua violement contre le mur de pierres de la villa.De la pièce obscure jaillit une ombre.Une silhouette effrayante couru le long de la façade,déchiqueta les fleurs du jardin et sema le chaos derrière elle.

    "- Au voleur!Chapardeur!,cria une deuxième silhouette plus petite dans l'ombre.Là dans ces mains poisseuses se trouve mon bien très précieux!"

    Le mystérieux personnage ne s'arrêta pas en entendant ces cris,il continua son long chemin dont nul ne sait où il se terminait.Ayant trouvé une brèche dans laquelle se cacher,il souffla avec respiration saccadée et irrégulière,tel un blessé près à rejoindre les cieux.Délicatement,il déserra son poing.Une eblouissante lumière éclaira la froide et rude nuit pendant quelques secondes,laissant place à un objet magnifique.Le collier que le voleur avait dérobé semblait être hors du temps et de l'espace.Pendant un instant,on aurait cru voir apparaître un brin de magie autour de lui.Pourtant,sans tous ces atouts,ce bijou était commun.Ni de rubis,ni de diamant...C'était une simple clochette.Mais son côté "magique" envoûtait les hommes et les femmes depuis des générations.

    Après avoir examiner attentivement cette merveille,la silhouette s'approcha d'une porte et discrètement,l'ouvrit.Les doux rayons de la lune vinrent éclairer l'ombre.C'est ainsi,que le beau jeune homme retira ce masque hideux fait de l'obscurité de la nuit.Il était vêtu d'un simple pull à manche longue recouvert par un fin blouson moltoné à manches courtes.Son regard était dur et froid,mais on pouvait apercevoir,au fond,une certaine forme de tristesse.

    Il avança lentement à pas de velours dans cette cours intérieur qu'il venait de découvrir,toujours se méfiant du moindre bruit.Mais cela était inutile,rien ne semblait vivant,rien n'était vivant.Comme un portrait figé dans un cadre,tout était de noir,tout était de blanc,tout était de gris,tout semblait mort.Un étrange bruit vint rompre le silence de ce paysage.Ce bruit ressemblait vaguement à celui d'un balai que l'on frottait contre le sol pour rassemblait les feuilles mortes.Il continua,le jeune homme fut intrigué et vit au loin quelqu'un.Poussé par la curtiosité,il s'approcha lentement.

    Il ne fut bientôt plus qu'a quelques mètres de cette étrange fille qui ne l'avait pour l'instant pas encore remarqué et passait très lentement quelques coups de balai au sol.Pendant son parcours,il pensa à qui cela pouvait bien être et distrait par ses pensées,marcha sur une feuille morte qui s'éffrita en un bruit sourd.L'étrangère se retourna et le jeune homme en pâlit de frayeur." Quelle est laide!" pensa t-il!Telle fut sa première réaction.En effet,la jeune fille,bien que bien habillée,ne pouvait masquer la laideur de son visage diforme.Ses yeux étaient si petits,qu'on les remarquaient à peine,aussi son gros nez retroussé levait légèrement sa lèvre supérieur qui laissait apparaître deux dents semblables à celles des chevaux.Sa bouche penchait légèrement du côté droit et sa face était plate.Jamais on ne vu fille plus laide dans le monde de la bourgeoisie!

    Le jeune homme contempla longuement la fille,un air choqué se marquait sur sa tête et il ne pouvait le cacher.Il sentit que sa main droite,où il tenait fermement le collier si beau,piquait.C'était une atroce sentation qui parta de sa main pour emplir son corps.Intuitivement et inconsciement,il passa la collier autour de la fille."Faisais-je ça par pitié ?" se demanda t-il.Il n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'un nouvel événement vint troubler ses pensées.La clochette s'illumina et deux tintements retentirent, formant une mélodieuse symphonie.Le jeune homme détacha ses yeux du bijou et ce qu'il vit le fit sursauter.

    En face de lui ne se trouvait plus la laide bourgeoise,mais une jeune fille ravissante.Son nez était redevenu d'une taille normale,son visage avait acquis une forme à mi chemin entre l'ovale et le triangulaire qui mettait en valeur ces beaux yeux d'un vert profond et sincère.Ces cheveux,soyeux, blanc tirant vers un rose très clair , flottaient légèrement sous la fraîche brise de minuit.Pourtant c'était bel et bien la même personne,le bijou était encore attaché à son cou fin,et cela,le jeune garçon le savait.Elle était pure et son regard indéchiffrable fixait le voleur.

    "- Comment t'appelles-tu? hasarda t-il.

    - Anastasia.Mon nom est Anastasia,reprit plus poliment encore la jeune fille,et vous jeune inconnu? "


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